Jean-Marie BIDET  - Artiste peintre

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À propos

Au-delà du visible ...

 

En tant qu'autodidacte, l'envie d'un discours conceptuel ne trouve pas sa place, car mon inspiration est puisée dans le cosmos et la nature.

 

Le spectateur en recherche de vérité y trouvera peut-être un message. Laissez-vous donc guider par le monde vibratoire des couleurs, par les formes, les traces et les structures.

 

Vous pouvez vous inventer des fenêtres, afin d'accéder à d'autres mondes, à d'autres détails plus intimistes.

 

Enfin, la recherche de l'harmonie peut aussi laisser préfigurer une quête.

 

Bon voyage !

 



Jean-Marie Bidet, nature chahutée

 

Cette série évoque la nature et ses tourments vacillants, mouvants et vivants. Elle se dessine comme des feuillages portés par la brise du vent, issus des variations de son esprit, préservant tout leur secret.

 

En suivant un processus essentiellement intuitif, Jean-Marie Bidet fait surgir des sensations de nature.

« Il suffit de regarder, de sentir et d’écouter mère Nature, notre chère Gaïa. Puis cela commence à se mettre en place, aidé par notre guide spirituel qui prend les commandes. »

Son appréhension de l’environnement est une errance subjective où la dérive devient liberté.

 

L’artiste travaille avec un mélange de divers médias ; l’encre d’imprimerie, le stylo, le feutre, divers crayons tendres, parfois du brou de noix très dilué qu’il peaufine avec de la mine plomb.

 

Sa force poétique s’appuie sur une palette volontairement réduite traitée souvent avec une valeur de bichromie ; une dualité noire et blanche, entre profondeur et illumination, obscurité et révélation, révélant le visible et le caché, l’insaisissable et le connu. Le surgissement se construit ainsi dans une révélation graduelle.

 

Le peintre semble habité par l’idée de rendre permanent les états les plus éphémères, les plus évanescents, confrontés à la force des éléments et celui du vent en particulier.

 

« Je parle du vent que l’on ne voit pas. Souvent le vent devient le moteur des choses. Tout s’emballe, vole, bouge. »

 

Des roseaux ou des épis de blés chahutés. Des tiges abondantes à la verticalité contrariée…

Les éléments entremêlés sont autant des formes complexes qui emmènent la concentration vers des questions de cadrages, de superpositions, pour laisser le regard s’enfoncer dans la luxuriance d’une nature hors normes.

 

Les fragments des végétaux surgissent de toute part introduisant une réflexion sur le débordement de la nature. Ce champ de signes instables nous fait douter de ce que l’on regarde, à la croisée du sensible et de l’esprit, du certain et de l’imaginaire.

 

La forte valeur contemplative et atmosphérique de cette série offre un état d’énigmes. L’artiste ne donne pas d’indices. Ses œuvres sont des traversées mystérieuses que chacun reste libre d’interpréter. Elles reproduisent son propre monde. Un territoire où son paysage mental semble se sillonner en même temps qu’il l’esquisse.

 

Canoline Critiks. Juillet 2022